À Gaza, mourir de faim n’est plus une métaphore. Ce week-end encore, plusieurs Palestiniens ont perdu la vie en tentant d’atteindre de la nourriture, alors que les raids israéliens se poursuivent a indiqué le service presse des Nations Unies lundi soir. Des scènes insoutenables se répètent : blessés ensanglantés dans les rues, hôpitaux saturés, enfants malnutris dans les bras de mères épuisées.
« Nous condamnons une fois de plus sans équivoque le meurtre de tous les civils », a martelé lundi Stéphane Dujarric, le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, lors d’un point de presse à New York.
Dans la ligne de mire de l’organisation : la Fondation humanitaire pour Gaza, une initiative soutenue par Israël et les États-Unis qui distribue de la nourriture dans l’enclave palestinienne depuis la fin mai, sans passer par le système onusien.
Selon les Nations Unies, plus de 400 personnes ont été tuées par l’armée israélienne ces dernières semaines, alors qu’elles tentaient de se procurer à manger à proximité des sites de distribution d’aide non-sécurisés de la Fondation.