L’appel des organisateurs de cette première marche des fiertés à Tarbes : Ici et ailleurs au mois de juin, des Marches des Fiertés sont organisées pour pointer encore et toujours les discriminations qui pèsent sur les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans et intersexes, et réclamer l’égalité de droits.
🏳️🌈 Tous uniques mais unis 🏳️⚧️
Le mois des #fiertés est lancé ✊ Partout en #Occitanie, des marches ont lieu afin de lutter pour les droits des #LGBTQIA+
Un combat essentiel pour l’#égalité, mené toute l’année avec les associations 👉 https://t.co/CHOrKrV5C8
_#HappyPrideMonth pic.twitter.com/WOWRAHVbCY— Région Occitanie (@Occitanie) June 2, 2023
En France, les actes LGBTIphobes sont permanents*. Très souvent, ils traduisent un rejet pur et simple des personnes LGBTI, avec des insultes (40%), des menaces (15%) ou des agressions physiques (15%). Presque un quart de ces actes s’inscrit dans du harcèlement, souvent de la part des voisin-es, de la famille ou des collègues de travail.
Environ un tiers des victimes a moins de 24 ans. Chez les jeunes, 1 acte LGBTIphobe sur 3 a lieu au sein de la famille et de l’entourage. 1 sur 5 survient en milieu scolaire. L’éducation à la sexualité des jeunes est l’un des axes cruciaux de prévention, à la fois au plan individuel et collectif.
Ces agressions LGBTIphobes subies tout au long de la vie ont comme conséquence un mal de vivre profond.
Depuis 2020, un véritable pic de violences à l’égard des personnes trans se dessine, avec un nombre de cas de transphobie en constante augmentation.
Le monde du travail demeure un des terrains de discriminations LGBTIphobes : injures, harcèlements, mépris, « outing » forcés, inégalités de traitement ou d’avancement de carrière, etc. Le niveau de protection des salarié∙es est toujours très insuffisant.