« Nous avons besoin d’un changement radical de direction », a lancé Sima Bahous, lors de la réunion pour réaffirmer l’importance de la résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité, adoptée en octobre 2000, et faire le point sur sa mise en œuvre depuis ses 20 ans, il y a près de trois ans.
Aux yeux de Mme Bahous, les deux décennies écoulées depuis l’adoption de la résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité – qui réaffirme le rôle important des femmes dans la prévention et le règlement des conflits et souligne l’importance de leur participation égale et de leur pleine implication dans tous les efforts de maintien et de promotion de la paix et la sécurité – ont donné lieu à des premières historiques en matière d’égalité des sexes, mais elles n’ont ni modifié de manière significative la représentation des genres dans les négociations de paix, ni changé l’impunité dont jouissent ceux qui commettent des atrocités contre les femmes et les filles.
« En fait, ce 20e anniversaire n’a pas été pas une célébration, mais un signal d’alarme » a-t-elle résumé, évoquant l’évènement marquant l’anniversaire de la résolution en 2020.
« Nous avons prévenu que le fait d’ignorer nos propres engagements en faveur des femmes, de la paix et de la sécurité aurait des conséquences durables et intergénérationnelles pour les femmes, et des effets immédiats et drastiques sur la paix mondiale », a souligné la cheffe d’ONU Femmes.