Ce jeudi 1er février la Confédération Paysanne annonce être présente pour “une action” sur le marché Marcadieu de Tarbes. “Nous tenons à réaffirmer notre soutien à l’ensemble de nos collègues, au delà des étiquettes nos réalités sont les mêmes, nos difficultés à exercer et vivre de notre métier sont les mêmes” ont commenté les membres de ce syndicat agricole classé à gauche. “Le discours de politique générale du Premier ministre n’a offert aucune perspective de long terme alors que des milliers d’agriculteurs sont toujours mobilisé·es, en France et en Europe, le malaise est profond” ont ils martelé.
“Le marché de Tarbes comme tous les marchés de plein vent du département, du plus grand au plus petit, symbolisent pour nous ce lien direct entre les paysan.nes et la population, sans artifices, sans intermédiaires prédateurs”.
Quelles sont les revendications de la Confédération paysanne ? Elle a été expliquée ce mardi par ses représentants installés en Bigorre : “Nous devons avoir la garantie de pouvoir vivre de notre travail. Or il n’y a encore aucun engagement de la part du gouvernement pour ouvrir un chantier sur l’interdiction d’achat en-dessous du prix de revient de nos produits agricoles. L’agriculture est le seul secteur où il y a structurellement de la vente à perte et la loi EGALIM ne l’empêche pas. La valeur du travail de celles et ceux qui nourrissent la population ne doit plus être la variable d’ajustement des filières alimentaires”.