La mobilité dans le territoire rural des Hautes Pyrénées
Lundi, à l’heure du retour du train de nuit Paris Tarbes Lourdes, le pôle écologiste des Hautes Pyrénées
organisait à Tarbes, Bagnères et Lourdes, une journée de rencontres autour des questions de mobilités. Sujet majeur dans un territoire rural composé de longues et sinueuses vallées.
Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère et président du groupe écologiste au Sénat, Antoine Maurice, ancienne tête de liste EELV aux élections régionales en Occitanie et Marie Luchi étaient présents à Tarbes et Lourdes.
A l’heure où la campagne du candidat écologiste Yannick Jadot patine après l’offre, sous forme de coup de Trafalgar, de la candidate PS Anne Hidalgo d’une primaire de la gauche, le sénateur Gontard a rappelé la position des écologistes sur ce sujet “le développement du train au profit de nos déplacements quotidiens, à travers les trains de nuit, comme à travers de la réouverture des petites lignes qui desservent nos villes, nos industries et nos villages est une priorité !”
Train de nuit Paris Tarbes Lourdes et la Bigorre diagonale du vide
Un acquiescement à la politique volontariste menée par la président PS de la région Occitanie ? Pas tout à fait. Dans une séquence politique de votes successifs sur le financement départemental de la LGV Bordeaux Toulouse, Antoine Maurice rappelle que ” la révolution des transports est un enjeu tant environnemental, que de santé publique. Les rapports du GIEC et nos engagements internationaux ne laissent plus de place au doute: nous devons décarboner nos modes de transport, qui représentent à eux seuls près de 30% de nos émissions de carbone. Mais le récent rapport de l’organisation mondiale de la santé ne laisse pas plus de place au doute: les pollutions liées aux transports tuent.”
Probable candidate aux élections législatives sous la bannière Verte dans les Hautes Pyrénées, Marie Luchi le martèle “Face à la précarité, à l’isolement des jeunes comme des personnes âgées, ou en situation de handicap, face aux difficultés des aidants, à la désertification médicale, aux suppressions de services publics (…) la reconstruction d’un maillage de transport collectif qui dessert le dernier kilomètre doit devenir une priorité”.
S’agissant des mobilités, le débat sur le financement de la LGV par l’Agglomération Tarbes Lourdes Pyrénées devrait aboutir dans les prochaines heures. Le conseil départemental des Hautes Pyrénées, s’est prononcé pour cette aide.