La Garde nationale vénézuélienne s’est rendue coupable de « graves violations des droits humains et de crimes contre l’humanité » depuis plus de dix ans, a affirmé jeudi la mission d’enquête internationale indépendante sur le Venezuela dans un nouveau rapport.
Cette mission mandatée par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies affirme que des membres de la garde nationale ont perpétré des exécutions, des « détentions arbitraires, des violences sexuelles et sexistes, ainsi que des actes de torture et d’autres traitements cruels, inhumains ou dégradants lors d’opérations (…) menées dans le contexte de manifestations et d’actions de persécution politique ciblée depuis 2014 ».
Selon les enquêteurs indépendants de l’ONU, le rapport montre le rôle joué par la garde nationale dans « une répression systématique et coordonnée » contre les opposants ou ceux qui sont perçus comme tels.
La Garde nationale vénézuélienne, officiellement Garde nationale bolivarienne (GNB), est l’une des cinq composantes des forces armées vénézuéliennes.















