Le conseiller spécial des Nations Unies pour la prévention du génocide, Chaloka Beyani, met en garde contre de possibles crimes de masse à El Fasher, une ville de l’ouest du Soudan tombée le mois dernier entre les mains des paramilitaires en butte avec l’armée du pays.
« Nous constatons de graves violations du droit international des droits humains, des attaques directes contre des civils, un non-respect du droit international humanitaire (…) et ces attaques visent en grande partie des civils », déclare M. Beyani, récemment nommé à ce poste.
Le haut responsable onusien, qui confie avoir échangé à ce sujet avec la Coordinatrice humanitaire de l’ONU au Soudan, Denise Brown, prévoit de transmettre prochainement un avis au Secrétaire général de l’organisation, au Conseil de sécurité et à l’ensemble du système des Nations Unies.
La Cour pénale internationale (CPI) s’est dite lundi « profondément alarmée » par les informations faisant état de massacres, de viols collectifs et d’executions sommaires à El Fasher, où l’ONU a officiellement déclaré un état de famine.














