Présenté par le Brésil comme « un moment crucial pour démontrer la force du secteur de la santé dans l’action climatique mondiale », un plan d’action pour aider les systèmes de santé à s’adapter à la hausse des températures et aux phénomènes météorologiques extrêmes a été lancé jeudi à la conférence des Nations Unies sur le climat (COP30).
Alors que les négociations se poursuivent dans la ville amazonienne de Belém, les gouvernements, les agences onusiennes et leurs partenaires ont adopté le Plan d’action de Belém pour la santé, qui met l’accent sur la lutte contre les inégalités dans l’accès aux soins.
Canicules, inondations ou tempêtes : dangers pour la santé
L’adoption du plan a eu lieu à l’occasion de la Journée de la santé de la COP – une reconnaissance du fait que la crise climatique est aussi une crise sanitaire.
« Si notre planète était un patient, elle serait admise en soins intensifs », a averti le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, à la veille de la conférence.
Canicules, inondations, sécheresses et tempêtes ne sont pas seulement des menaces environnementales : elles provoquent des flambées de maladies, aggravent l’insécurité alimentaire et hydrique et perturbent les services de santé essentiels.














