Selon les autorités sanitaires du pays, 28 cas suspects et 15 décès, dont quatre soignants, ont été signalés dans la province du Kasaï en République Démocratique du Congo. Pour l’instant, les localités de Bulape et de Mweka, dans le nord, sont les plus touchées par l’épidémie. C’est là que les premières victimes présentaient fièvre, vomissements, diarrhées et hémorragies.
La souche la plus virulente d’Ebola
Des prélèvements analysés à l’Institut national de recherche biomédicale de Kinshasa, la capitale congolaise, ont confirmé mercredi la présence de la souche la plus virulente du virus, dite « Zaïre », du nom de la RDC lorsqu’Ebola y a fait sa première apparition, dans les années 1970.
Sur place, une équipe nationale d’intervention rapide a été dépêchée, avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Épidémiologistes, spécialistes du contrôle des infections, experts en laboratoire et en prise en charge des cas : tous travaillent à renforcer la surveillance et à contenir la contagion dans les structures de santé indique l’OMS ce jeudi.