Les premières pluies de l’hiver ont transformé la bande de Gaza en parterre d’abris détrempés et de tentes disloquées. Alors que 80 % de la population survit dans des tentes de fortune ou les décombres d’immeubles, les agences humanitaires de l’ONU alertent sur une détérioration rapide des conditions de vie dans ces abris inadaptés aux précipitations et températures actuelles.
Dans un territoire où l’entrée de marchandises reste strictement encadrée par Israël, nombre de tentes ou de cabanes bricolées par les Gazaouis ne résistent ni aux vents ni à la pluie. Les restrictions persistantes sur les matériaux de construction aggravent une précarité déjà extrême.
Les fortes pluies ont inondé des pans entiers des zones de déplacement, souligne le bureau onusien des affaires humanitaires (OCHA), alors que 1,7 million de personnes au total à Gaza vivent dans des abris improvisés, souvent installés dans des zones basses sujettes aux inondations.















