La confrontation entre Israël et l’Iran a franchi un nouveau seuil, mercredi, marqué par une sixième nuit consécutive de frappes mutuelles. Alors que les craintes d’un embrasement régional s’intensifient, l’ONU tire la sonnette d’alarme.
« Toute intervention militaire supplémentaire pourrait avoir des conséquences dramatiques, non seulement pour les parties concernées, mais pour l’ensemble de la région », a averti le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, dans une déclaration lue par son porte-parole, à New York.
Le chef de l’ONU a appelé à une « désescalade immédiate afin de parvenir à un cessez-le-feu » et à réaffirmé la prééminence de la Charte onusienne dans la conduite des relations internationales. « La diplomatie reste la meilleure – et la seule – voie pour répondre aux préoccupations concernant le programme nucléaire iranien », a-t-il insisté, tout en condamnant les pertes en vies humaines et destructions des derniers jours.
À Genève, Nada Al-Nashif, du bureau des Nations Unies chargé de veiller au respect des droits humains, a fait écho à cet appel à la retenue, qualifiant la situation de « profondément préoccupante ».