Le dernier conseil d’agglomération Tarbes Lourdes Pyrénées TLP a donné lieu à un débat sur la ressource eau. Compétence de TLP. Une perspective pessimiste et stratégique pour l’avenir.
Passionnante étude présentée par un cabinet de spécialistes ce jeudi soir lors du conseil d’agglomération Tarbes Lourdes Pyrénées. Le constat est simple, d’ici 2040 à 2050 en raison des effets du réchauffement climatique, les ressources en eau diminueront, de 20 à 40% ici, pourtant sur un territoire situé entre Gave et Adour, au pied des Pyrénées.
Dans ce contexte particulièrement pessimiste, il a été rappelé que, premières conséquences du réchauffement climatique déjà constaté sur le territoire de l’agglomération, la productivité des nappes phréatiques a diminué depuis 4 ans, et la durée des étiages des principales rivières a rallongé. Année particulièrement chaude, en 2022, des tarissements inédits ont même été constatés sur certaines sources. L’enneigement est régulièrement plus faible à moyenne altitude.
Des hypothèses de travail et d’investissements ont été formulées pour sécuriser cette ressource pour les habitants de la Bigorre. Après étude, des possibilités et des besoins de toutes les communes de l’agglomération, des premiers investissements à court terme ont été proposés pour valoriser les “sources en sommeil” situées sur les communes de Hiis, Tydos Aspin et Geu Une étude pour évaluer la faisabilité d’un forage dans la nappe du Gave a également été formulé.
Pour une première phase de sécurisation, il a été proposé aux conseillers de l’agglomération de réfléchir sur une première salve d’investissements évaluée à 7,5 millions d’euros sur le secteur sud de l’agglomération, et de 3,5 millions d’euros sur le secteur nord. Un choix politique a souligné le vice président de l’agglomération Jean Claude Piron qui a soulevé un problème majeurs “lorsque il y aura tarissements : qui choisira les bénéficiaires”.