À la COP30, un groupe de pays déclare la guerre à la désinformation climatique. Une douzaine d’États ont signé, à Belém, un texte inédit contre la prolifération de fausses informations amplifiées par les algorithmes. Pour les Nations Unies, la bataille contre la désinformation est devenue une condition essentielle du succès des négociations climatiques.
Alors que les négociateurs réunis à Belém, au Brésil, s’efforcent d’arracher des avancées à la 30ᵉ Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP30), une autre menace plane sur leurs travaux : la désinformation climatique, devenue un obstacle majeur à la mobilisation mondiale.
La France l’Allemagne, le Canada ou le Brésil contre la désinformation
Dès l’ouverture, lundi, le président Luiz Inácio Lula da Silva avait donné le ton, appelant à faire de la COP30 « une nouvelle défaite pour les négationnistes du climat ».
Mercredi, 12 États – dont la France, l’Allemagne, le Canada et le Brésil – ont signé la Déclaration sur l’intégrité de l’information en matière de changement climatique. Le texte appelle à lutter contre les contenus mensongers diffusés en ligne et à mettre fin aux attaques visant journalistes, scientifiques et chercheurs diffusant des données vérifiées.
L’annonce a été faite dans le cadre de l’Initiative mondiale pour l’intégrité de l’information sur le changement climatique, portée par le gouvernement brésilien, le département de la communication de l’ONU et UNESCO – l’agence onusienne chargé de promouvoir la science. João Brant, secrétaire brésilien aux politiques numériques, a salué une volonté commune de « créer une vague de vérité ».













