Après trois jours d’affrontements meurtriers entre factions armées dans le cœur même de la capitale libyenne, le chef de l’ONU a salué, jeudi, l’annonce d’une trêve, sur fond d’enquête internationale sur des crimes présumés commis par un groupe impliqué dans ces violences.
« Le Secrétaire général prend note de la trêve conclue hier à Tripoli et appelle toutes les parties à prendre d’urgence des mesures pour la maintenir et la consolider par le dialogue », a déclaré le porte-parole d’António Guterres, dans un communiqué publié à New York. Le chef de l’ONU s’est dit « profondément attristé d’apprendre la mort d’au moins huit civils lors des récents affrontements » et a rappelé « à toutes les parties leur obligation de protéger les civils ».
La rapidité de l’escalade des derniers jours, durant laquelle plusieurs groupes armés ont convergé vers la ville, dont certains quartiers densément peuplés ont été pilonnés par des tirs d’artillerie, a en effet de quoi susciter une grande inquiétude.