Les insectes, dont les abeilles, seraient-ils sauvés après l’interdiction des néonicotinoïdes en Europe ? Rien n’est moins sûr, nous dit Jean-Marc Bonmatin, chimiste et toxicologue au Centre de biophysique moléculaire d’Orléans (CNRS).Label : Le Monde/Universcience Date d’ajout : 23/02/2018 Depuis les années 1970 avec une accélération depuis la fin des années 1990, de nombreuses espèces d’abeilles sont en forte régression (ou ont localement disparu) en raison, semble-t-il, de parasites, virus, champignons, bactéries, mais aussi de la dégradation des habitats (urbanisation, imperméabilisation des sols, débocagisation) et du réchauffement climatique qui a un impact sur la phénologie des plantes hôtes et des fleurs pollinisées. Or, ces abeilles ont une importance majeure pour la pollinisation de nombreuses espèces de fruits, légumes et céréales.