Le deuxième jour du débat général a été dominé par le conflit ukrainien. Volodymyr Zelensky, épaulé par ses alliés estonien et polonais, a dénoncé mercredi l’impuissance d’un système international jugé « trop faible » face à l’agression russe. La veille, Donald Trump avait créé la surprise en mêlant menaces commerciales contre Moscou et volte-face spectaculaire sur l’avenir du conflit.
C’est un président ukrainien désabusé qui s’est exprimé à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, à New York, prompt à pointer du doigt l’inaction des institutions multilatérales face à l’agression de la Russie.
Après trois ans et demi de conflit, seules les armes semblent désormais trouver grâce aux yeux de M. Zelensky. S’en procurer ou en produire en quantité suffisante pour repousser les assauts de Moscou est devenu la priorité absolue du leader ukrainien. « Même le fait d’appartenir à une alliance militaire qui existe depuis longtemps ne signifie pas automatiquement que vous êtes en sécurité », a-t-il averti, rappelant les récentes incursions de drones et avions russes en Pologne et en Estonie, deux autres pays européens qui, contrairement au sien, sont membres de l’OTAN