Plus de 20.000 personnes, dont 10.000 enfants ont été déplacées par l’escalade du conflit et de la violence au nord du Mozambique, a indiqué mardi une agence des Nations Unies, relevant que le nombre de personnes touchées pourrait être beaucoup plus élevé.
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), beaucoup restent dans leurs communautés, fuient dans la brousse et rentrent chez elles dès que la sécurité le permet.
Un groupe affilié à l’état islamique
Parmi les personnes touchées qui restent dans leurs communautés, beaucoup sont des rapatriés qui avaient été déplacés auparavant et qui étaient retournés dans leur région d’origine lorsque l’aide humanitaire a considérablement diminué dans les zones de déplacement, principalement dans le sud de Cabo Delgado, à partir de 2023.
La province de Cabo Delgado demeure le siège d’une insurrection menée par un groupe affilié à l’organisation Etat islamique. Depuis la fin août, elle a connu une recrudescence de la violence, les groupes armés non étatiques (NSAG) menant des attaques répétées parallèlement à des opérations militaires qui auraient touché des civils.